Influence numérique : et pan dans le Klout !
Influence numériqueDéfinition marketing digital, un terme utilisé en permanence et pourtant bien mal compris car mal défini : et pan dans le Klout ! Ceci est une petite tricherie dans la mesure où elle émane de mon fidèle ami Hervé Kabla (co-auteur avec moi des médias sociaux expliqués à mon boss) qui a commis un nouvel article sur 01 Net pro, en réussissant l’exploit de caser plus d’ à-peu-près en 1 page qu’Alphonse Allais dans sa vie entière (j’exagère un peu). Pour la faire courte, cet article, qui fait allusion à des débats déjà lancés ici même cet été, dénonce la notion de mesure de l’influence, popularisée par le célèbre site (http://klout.com), en annonçant tout de go : « l’influence ne se mesure pas ». Certes, le célèbre auteur de la phrase qui fait pschiitt a encore beaucoup de crédits d’influence à son actif et pas de Klout ; et il en est probablement de même d’un très grand nombre de personnalités influentes qui ne sont pas bien placées sur les médias sociaux, voire carrément et volontairement absentes (leur critère à eux, c’est le bon vieux Who’s Who ! ).
Influence numérique : et pan dans le Klout !
Même dans le domaine des high tech cependant, on peut trouver le contre exemple qui montre qu’Hervé a raison. En cherchant ainsi dans les personnes que je suis et dont je vois les scores dans Klout, je suis tombé sur … Eric Schmidt himself ! OK, il est directeur général de Google qui a lancé Google+ un peu contre Twitter d’une certaine façon, mais il a quand même un joli réseau (350,000) … qui n’est pas bien fort en Klout : Un petit score de 59 contre 70 ou plus pour le gourou moyen … que personne ne connaît et qui n’a que peu d’influence sur son marchéLa notion même de marché B2B ou B2C est au cœur de la démarche marketing. Un marché est la rencontre d'une offre et d'une demande et encore moins au-delà. CQFD !
Savez-vous planter les klouts ?
Ҫa y est, une nouvelle mode débarque dans les cercles branchés de la « social media économie » : le klout (prononcer : kloaoûtt). Ce nom résonne dans toutes les bouches, sur tous les tweets des Community Managers, Web Marketers et autres communicants de la planète. C’est quoi ton klout ? T’as vu son klout ? Mais je fais comment pour faire progresser mon klout ? Après la cloclomania, voici la klout-klout-mania.
2009, année exotique
Dés son lancement en septembre 2009, la petite société qui compte aujourd’hui une quarantaine d’employés basés à San Francisco se fixe un objectif : mesurer l’influence sur les médias sociaux. De quoi sourire… pas à cause du terme médias sociaux, mais du mot influence. Nous voici revenus à l’époque des z’influenceurs de la blogosphère, les p’tits gars qui d’un tweet, d’un post, vont vous booster les ventes comme pas deux.
Euh… je reste sur ma faim, mais peut-être est-ce volontairement un « teaser »? Je n’arrive pas à comprendre TON opinion, ce que j’aurais pourtant aimé faire…
Merci de ton feedback Bernard, en fait désolé d’ajouter à la confusion, c’est moi qui ne comprend pas ce que tu ne comprends pas.
C’est effectivement un teaser vers le post d’Hervé (le lien est en dessous) et je te conseille aussi de lire mes échanges avec Christophe Bénavent qui est rentré dans la mécanique du calcul d’influence (lissage exponentiel).
http://visionary.wordpress.com/2011/09/02/klout-et-influence-tout-est-dans-le-lissage-exponentiel/
Là où je veux en venir est non seulement (ce qu’a montré Christophe) que l’indicateur d’influence est une mesure de la mesure (incitation à générer le plus de bruit possible) mais aussi et surtout que la mesure en elle même ne veut pas dire grand chose, les personnalités réellement influentes étant sur un autre plan et exerçant cette influence ailleurs.
C’est un sujet que j’avais déjà abordé plus en détail avec la non présence des personnes réellement influentes dans les réseaux sociaux (sauf exceptions) dès 2004 dans mon analyse intitulée « des réseaux et des hommes » http://visionarymarketing.com/articles/desreseauxetdeshommes0.html
et notamment la page
http://visionarymarketing.com/articles/desreseauxetdeshommes6.html#2emelimite
En conclusion, ton Klout n’est que de 48 (ce qui t’excluera de facto de beaucoup voire toutes les invitations aux blogueurs qui commencent à se baser sur cette mesure) mais quid si ta professiion, ton réseau hors réseaux sociaux, ta stature professionnelle, ton crédit parmi tes pairs etc. sont bien plus importants (ce qui est sans doute le cas et que je te souhaite).
Les enjeux pour les entreprises – qui se fient de plus en plus à ces mesures parfois hasardeuses – se comptes avec beaucoup de zéros !
Voilà de la lecture pour l’hiver et j’espère avoir clarifié la situation.
Amclmt
Yann
En fait, Klout c’est un peu le chronotachygraphe, le bon vieux compteur de vitesse. Toutes les voitures en ont. A un moment donné on roule à 45, à un autre à 70, à un autre à 120, mais quand on s’arrête, on retombe tous à 0. Ca ne mesure ni la puissance de la voiture, ni sa cylindrée, ni son prix…
Tout à fait : la vitesse, pas la valeur. Merci Hervé.
Je suis assez d’accord avec le fait qu’il est difficile de mesurer l’influence. Des méthodes existent mais ne sont pas forcément très fiable. J’ajouterais que je n’adhère pas au mythe du bloggeur qui fait doubler le chiffre de ventes.
Oui il y a des gens influents sur internet mais ce ne sont généralement pas de parfaits inconnus, comme voudraient le faire croire les agences aux discours anxiogènes.
Amicalement,