DAM : mieux gérer son capital Web (Digital Asset Management)

Qu’est-ce que le DAM ? C’est la question que nous nous sommes posée en découvrant il y a quelques mois ce nouvel acronyme, et à laquelle nous avons tenté de fournir une réponse dans un article publié sur veillemag.com. Voici quelques extraits de l’article à retrouver sur le site de veille magazine en cliquant sur ce lien.

Le casse-tête de la gestion du capital numérique de l’entreprise

La gestion du capital numérique d’une entreprise n’est pas quelque chose de nouveau, mais le problème se pose de plus en plus : « Gestion des fichiers de plus en plus volumineux, gestion des droits, stockage et partage des ressources, mise à disposition d’objets numériques réutilisables… Les douleurs au quotidien du directeur digital sont nombreuses et appelaient une cure. Géré la plupart du temps de façon presque mythique et empirique, ce capital Web peut se transformer, si on n’y prend garde, en véritable casse-tête. Or, avec l’importance croissante du digital dans le business, ce capital Web doit être choyé et protégé comme tout autre capital de l’entreprise. »

Le DAM, Digital Assets Management ou en français gestion des ressources numériques, a pour fonction de stocker tout ce patrimoine numérique, le classer, le partager. Le DAM répond à 5 défis auxquels les entreprises d’aujourd’hui sont confrontées :

La multiplicité des sites

« Il est quasi inévitable, dans une grande entreprise, d’arriver à une sorte de cacophonie qui se traduit dans les faits par des extrêmes : d’une part les galaxies de sites Web tous différents et sans apparente unité. D’autre part, les immenses plates-formes uniformisées avec des milliers de pages, toutes similaires. Étrangement, la dernière solution n’est pas, tout compte fait, meilleure que la précédente. Elle aboutit à la lassitude de l’utilisateur, laisse peu de place à l’imagination et la créativité, et finit par être contre-productive : à force de ramener tous les visiteurs en tout lieu au même repère visuel, ceux-ci finissent par ne plus savoir où ils sont. »

La multiplication des formats et des canaux

Au problème de la multiplicité des sites internet s’ajoute celui de la multiplicité des canaux, qui vient complexifier davantage le problème : « Les applications mobiles ont notamment tendance à multiplier les ressources Web et les disséminer, ainsi que de complexifier les choses au point de pousser certains acteurs à supprimer ou cacher (BlaBla Car par exemple) des versions Web de leur site pour forcer le téléchargement d’applications. Ceci a le mérite de simplifier les choses, mais rend également les entreprises dépendantes des deux poids-lourds du secteur du mobile, Apple et Google.
Je pense que nous en reviendrons, et que les acteurs du Web comprendront que gérer tous ces actifs, sans négliger le bon « vieil » ordinateur, est indispensable, ne serait-ce que pour le confort d’utilisation hors mobilité. »

Eléments de marque

« Afin de préserver la marque et son identité, les grand logos développent des plates-formes déconnectées de leurs capitaux Web qu’ils font développer dans un centre de coûts supplémentaire.  L’enjeu sera pour certains d’adopter ces plates-formes de marque, et pour les pionniers d’intégrer ces plates-formes à leur capital Web afin de permettre les échanges sans couture, d’éviter les duplications, de limiter les coûts et les travaux inutiles. »

Gestion des droits

La gestion des droits peut également représenter un fardeau pour l’entreprise, comme l’atteste une expérience passée : « il m’est arrivé ainsi d’avoir l’autorisation (temporaire) d’utiliser un visuel du Cirque du Soleil, hyper pointilleux sur les droits des images, au point d’en devenir procédurier. Après trois mois, il fallait donc retrouver toutes les images sur tous nos sites/blogs et autres ressources pour faire le ménage. Un pensum rébarbatif et stressant (qu’est-ce qui se passe si on oublie une image ?) qu’il conviendra d’éliminer au travers de logiciels intelligents dans les années qui viennent. »

Taille des fichiers, montée en charge et archivage

« Ce problème est incroyable pour les gestionnaires du Web qui ne savent plus où ranger leurs fichiers, et qui sont terrorisés à l’idée de les perdre. Que dire des vidéos qui, en full HD, peuvent peser individuellement plusieurs gigaoctets selon leur durée ? Où les conserver ? Comment les préserver ? Comment ne pas les perdre et surtout comment gérer cette incroyable complexité de publication qui oblige à conserver les fichiers une fois ceux-ci publiés au fur et à mesure sur tous les supports publics (comme YouTube Dailymotion et Vimeo) et privés (dans le cas d’une WebTV d’entreprise B2B, une plate-forme privée acceptée par les pare feux des clients reste indispensable, malgré les idées reçues). »

Retrouvez l’article complet sur veille magazine

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