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Où en est le marketing digitalDéfinition marketing digital, un terme utilisé en permanence et pourtant bien mal compris car mal défini en 2024 ? À l’occasion de la sortie du marketing digital de @ à Z, chez Eyrolles (disponible depuis le 1er février 2024), nous avons répondu aux questions de Fabrice Cabaud de Combova dans une superbe vidéo réalisée dans leur studio à Paris. Une interview rapide, mais complète, qui balaie les différentes questions que peuvent se poser professionnels sur le marketing digital, dans ses fondements et aussi pour ce qui change dans son ADN du moment. Voici une transcription simplifiée de cette interview.
Le marketing digital de 2024 en questions
![Le marketing digital en 2024](https://visionarymarketing.com/wp-content/uploads/2024/02/ygourven-the-status-of-digital-marketing-in-2024-illustration-m-62e0c266-64fc-41ba-892e-157d1a1fe569-1024x683.png)
Comment définirais-tu le marketing digital en quelques mots ?
Pour schématiser, je dirais que c’est l’ensemble des stratégies, des tactiques et des outils qui permettent d’améliorer avec le digital le cœur de métier, de l’étendre ou en sortir.
![Marketing taxinomie](https://visionarymarketing.com/wp-content/uploads/2024/02/17-taxinomie-1024x829.png)
C’est pourquoi et pour qui le marketing digital ?
En fait, c’est pour tout le monde et pour tous les marketeurs. Parce qu’aujourd’hui il n’y a plus de marketing traditionnel d’un côté et le marketing digital de l’autre.
Pour paraphraser McKenna, le digital est tout et tout est digital !*
Et la cible ?
En content marketing, et ici je ne parle pas de copywriting, on préfère ne pas parler de cible. On s’adresse à des audiences, car on y travaille dans une logique de marketing de bouche-à-oreilleLes recommandations, le marketing du bouche à oreille et les réseaux sociaux pour être incontournable.. On parle à des gens qui parlent à des gens qui parlent à des gens qui achèteront peut-être un jour. Voilà, l’astuce est de ne pas se mettre dans une démarche directement promotionnelle, car moins on survend, mieux on vend.
Quel est ton regard sur la stratégie de contenu vidéo ?
La vidéo est un des éléments pivots des stratégies de contenu aujourd’hui. Il y a différents types de vidéos qui correspondent à différents modes de stratégies, depuis la plus corporate jusqu’à la plus spontanée ou UGC. J’utilise également la vidéo comme élément de base qui me permet de faire du « content repurposing », c’est-à-dire du « recyclage » de contenus, qui va me permettre de réutiliser des sons et, à partir des sons, d’en tirer des textes à partir des textes, d’en retirer des articles, etc. En fait, un contenu, la vidéo sert à cela aussi, permet d’en produire une multitude d’autres contenus.
Il faut savoir aussi que par contre, la vidéo requiert un certain savoir-faire aussi bien dans la vidéo UGC que dans la vidéo plus sérieuse. On ne fait pas appel aux mêmes compétences pour ces deux types de contenus, mais dans tous les cas, la vidéo est un métier. Il n’y a qu’à voir à quel point les YouTubers et même les vidéastes amateurs de TikTok se sont professionnalisés pour s’en rendre compte. Surtout, il n’y a pas de stratégie en copier-coller. Une stratégie en copier-coller, ce n’est pas une stratégie.
Le but du marketing ce n’est pas de faire, c’est de faire différemment.
Et il faut s’adapter à son contexte, à son problème ou son besoin, et aussi à son environnement, ses concurrents, ses partenaires, ses capacités, son propre ADN de marque et tout cela, on le décrit dans le livre le marketing digital de @ à Z.
![marketing digital 2024](https://visionarymarketing.com/wp-content/uploads/2024/02/42-classification-adn-marques-1024x829.png)
Dans ton livre, tu parles de l’ère du content shock, qu’est-ce que c’est ?
Le content shock est un concept qui a été développé par Mark Schaefer en 2014. Mark Schaefer est un des plus grands blogueurs marketing américains. Il a expliqué que la difficulté en marketing de contenus est d’arriver à être lu. Car il y a pléthore de contenus, dont beaucoup sont très mauvais, mais pas seulement. Beaucoup de bons contenus sont produits, mais, hélas ! il y a peu de bons lecteurs. Il faut donc être capable de sortir du lot et d’adopter des stratégies de marketing de bouche-à-oreille de plus en plus sophistiquées.
Télécharger le flyer du livre – voir le site du livre sur marketingdigitalaz.com
Le bouche-à-oreille est un élément fondateur et très important du marketing. Il est encore plus utile au marketing digital de 2024 du fait de cet impérieux besoin de différentiation. D’ailleurs, on lui consacre une partie entière du livre, la dernière, la plus importante.
Ecoutons Hubert Kratiroff, ton co-auteur, qui va nous parler du livre
L’intérêt de cet ouvrage réside dans l’incitation qu’il donne aux marketeurs à innover à deux niveaux. innover au niveau des produits, des offres que les marketeurs font en incluant les NBIC, les nanotechnologies, les biotechnologies, les sciences de l’informatique et des sciences cognitives.
Et le deuxième niveau réside dans les nouveaux outils pour la mise sur le marchéLa notion même de marché B2B ou B2C est au cœur de la démarche marketing. Un marché est la rencontre d'une offre et d'une demande de ces nouvelles offres. Outils qui sont bien sûr digitaux. Avec les réseaux sociaux, le contenu avec la publicité programmatique, et toutes les stratégies digitales. Cet ouvrage pousse les marketeurs à innover.
Pour en savoir plus sur le marketing digital en 2024, consultez le site du livre sur marketingdigitalaz.com
*allusion à l’article et au mantra de Regis MCKenna: « Marketing is everything and everything is Marketing« .