Les technologies marketing servent-elles à raser les clients plus vite ?
À quoi servent véritablement les technologies marketing ? A mieux servir nos clients ? A leur offrir des informations pertinentes, à améliorer nos produits ? Et si la principale utilisation des technologies marketing faite par les marketeurs était au contraire, de barber leurs clients plus rapidement en leur envoyant des informations moins pertinentes, plus vite plus fort, ce qui n’a probablement qu’un objectif : qu’il se désabonnent plus rapidement. En attendant la publication prochaine d’un livre blancLe livre blanc (ou whitepaper ou position paper) est un des piliers d’une stratégie de content marketing B2B. Il est la preuve de votre expertise. où nous aborderons avec notre client Mapp Digital les fondements de ce qui devrait guider les marketeurs du 21ème siècle dans leur mise en œuvre des technologies marketing, voici quelques réflexions tirées d’une lecture récente d’un article de Mark Schaefer.
A quoi servent vraiment les technologies marketing ?
L’argument de Mark Schaefer, célèbre bloggeur américain auteur du « content schock » est direct. Dans cet article au vitriol, Mark pousse un cri du cœur en direction de ses amis du marketing (nous en somme).
Il se souvient avec émoi que, quand il était directeur marketing dans une grande société, il utilisait l’essentiel de son énergie à aller discuter avec ses clients, à prendre du feed-back, à prendre des idées, de façon à en déduire un avantage concurrentiel qui permette de mieux positionner ses produits et servir ses clients.
Les technologies marketing ne sont pas incompatibles avec respect du client
Certes, la partie mercantile du marketing ne peut disparaître, elle est inhérente et tout marketeur l’accepte bien volontiers, mais là où il veut en venir, c’est que faire de l’argent et du commerce n’empêche pas de respecter son public, ses lecteurs, ses clients, son écosystème, ses concurrents, etc.
[bctt tweet= »Selon Mark Schaefer, nombre de marketeurs se servent des technologies marketing de façon inadéquate. » username= »vismktg »]
« Voici ce que je vois arriver avec le « lead nurturing » qui est juste façon polie de dire : « Je vais vous envoyer une volée d’e-mails jusqu’à temps que vous me bloquiez ».
Nous savons que les gens détestent cela. Mais il y a certains analystes chez Hubspot qui ont démontré que la technologie fonctionne, alors on le fait quand même. Et quand tout le monde le fait, alors cela devient acceptable. Nous faisons parce que nous avons peur de ne pas faire comme les autres ».
» Quand j’étais à l’école, je suis tombé amoureux du marketing parce que c’était une discipline en première ligne de toutes les entreprises. Il s’agissait d’un métier obsédé par le service rendu au client pour satisfaire ses besoins et créer de la valeur. Quand on y réfléchit, faire du marketing c’était créer de l’amour, l’amour d’un produit, d’un service ou d’une marque, même d’un prix.
Aujourd’hui, le marketing est surtout connu pour faire ce que les gens détestent ».
Les mots sont durs, mais poussent à la réflexion.
En 1999, Seth Godin, que tout le monde révère mais que personne n’a lu, a écrit un livre fondamentalLe marketing fondamental est le chemin principal qui mène à la connaissance théorique du marketing. Mais que tirer de ses enseignements pour le B2B ? Lire la suite sur la page du glossaire dédiée au marketing fondamental (lettre "M") : « Permission Marketing ». Un livre où il apprenait aux marketeurs à demander « s’il vous plaît » à leurs clients.
Un livre que l’on doit relire aujourd’hui et qui est disponible librement sur Internet, ce qui donne encore moins d’excuses pour ne pas l’apprendre par cœur.
Pour poursuivre cette réflexion voici deux liens :
- l’article de Mark Schaefer sur son blog businessgrow : pourquoi le marketing est perdu »
- le lien sur la version (courte) en ligne du fameux livre de Seth Godin : « permission marketing »
- La dématérialisation des titres papier - 25/09/2023
- Après la révolution industrielle, la révolution écologique ? - 21/09/2023
- Management intermédiaire : le marteau et l’enclume - 20/09/2023