Réputation d’entreprise rime avec outils de communication
Et si la réputation d’entreprise dépendait d’autre chose que de la qualité de ses produits, de ses services, ou de son coeur de métier. Et si cette réputation était aussi le fruit de la manière dont l’entreprise – et par là j’entends l’ensemble des employés de l’entreprise, du haut en bas – utilise ces outils de communications ? Sans doute que cette question ne vous a jamais effleuré et pourtant, nous sommes bien, les entrepreneurs et les employés qui composent nos entreprises, le reflet de nos communications, en interne aussi bien qu’en externe.
Et si la réputation d’entreprise dépendait de vos outils de communication ?
Dis moi quels outils de communication tu utilises et comment tu les utilises et je te dirai qui – ou quelle entreprise – tu es ! La communication d’entreprise ne sert pas seulement à la faire fonctionner. La qualité des outils de communication à l’intérieur de l’entreprise, et aussi à l’extérieur, en font également sa réputation. Son image de modernité, certes mais aussi de qualité de fonctionnement, de fluidité des processus, d’efficacité et de sérieux. En poussant le bouchon un tout petit peu plus loin, ces outils et la qualité de la communication interne et externe qu’ils véhiculent en font aussi son attractivité en tant qu’employeur.
Tous les outils de communication. Que dire de cette entreprise rencontrée récemment qui me faisait part de sa difficulté à attirer des talents et qui n’a pas – près d’un tiers de siècle après l’invention du World Wide Web par Tim Berners Lee – de site WebLe site web B2B est la vitrine digitale de votre entreprise. C'est le moyen le plus simple et efficace de présenter les produits et services de votre entreprise à vos futurs clients. pour y décrire son entreprise ? Pas très vendeur me direz-vous. Et pourtant, les chefs d’entreprise sont souvent peu conscient de l’impact de leur communication sur leurs publics. Je m’en aperçois sur le terrain tous les jours.
Et cela ne concerne pas que les outils eux-mêmes mais aussi la façon de les utiliser : l’image de l’entreprise est à ce prix. Pourtant, malgré la profusion d’outils de communication et de collaboration d’entreprise, et la maturité de nombre de ceux-ci, toutes les entreprises n’arrivent pas forcément à en tirer parti et il faut bien reconnaître que la plupart du temps, l’outil informatique mal utilisé ne sert qu’à reproduire plus vite et plus mal un processus mal rodé, une communication mal maîtrisée. Beaucoup d’entreprises en effet, ont tendance à sous-estimer le fait que la communication est un des piliers majeur de la relation avec l’écosystème interne et externe de l’entreprise. L’email étant sans doute le summum de la chose, avec des usages déviants, sur lesquels nous avons souvent communiqué sur ce blog ou en dehors.
Alors comment vous convaincre de cela ? En travaillant avec notre ami et confrère Olivier Saint-Léger pour le compte de notre client Alcatel Lucent Enterprise sur le projet enfer et paradis que nous avons déjà évoqué dans ces colonnes, nous avons opté pour une narration d’une journée en enfer de Marc Ravallec, un patron d’entreprise moyenne dans la région de Bordeaux. Sa journée est émaillée de problèmes de communications qui font rapidement de sa vie un enfer : alors qu’avec un peu d’organisation et de bon sens, celle-ci aurait tout d’une journée au paradis. Réfléchissez-y, la qualité de votre communication a un énorme impact sur votre réputation et votre image : lisez cette histoire de la journée en ender du patron de MecaControl pour vous en apercevoir.
S’équiper en outils de communication d’entreprise est plus qu’une matière de politique d’achats ou de choix technique de matériel ou de logiciels. Les outils de communication sont utiles pour la croissance des entreprises, mais pas uniquement. Quand la communication est mauvaise, cela revient à freiner la croissance et à ternir l’image d
e l’entreprise, car communication est aussi synonyme de réputation. C’est en effet un pivot central de la relation avec l’écosystème externe et interne de l’entreprise. En bref, les outils de communication, et leur bon usage, ne servent pas qu’à échanger, ils ont un impact direct sur la perception de vos capacités, sur votre image. Mal comprendre cela vous emmènerait direct dans la zone rouge, comme cela a été le cas de Marc Davaillac de MecaControl*. Racontons-ici la journée en enfer de Marc Ravaillac, patron d’une entreprise qui communique mal.
* les noms de l’entreprise et de son patron sont fictifs, l’expérience est vécue
Lundi, 07h50 : rendez-vous pour une grosse commande pour MecaControl, on approche de l’enfer
Comme beaucoup de patrons, Marc Davaillac aime arriver le premier chez MecaControl, l’entreprise qu’il a créée il y a une quinzaine d’années à Sainte-Eulalie au nord de Bordeaux. Sa spécialité ? Concevoir et intégrer des machines-outils à commandes numériques qui équiperont des usines et des ateliers un peu partout en France, et même à l’étranger. Cette entreprise, c’est toute sa vie. Ou du moins une grande partie de celle-ci. Car piloter un petit paquebot de 112 personnes dans un environnement industriel concurrentiel n’est pas toujours chose aisée.
Bien sûr, les bonnes décisions, un management fin et une bonne communication sont des composantes essentielles pour la réussite, même si le facteur chance joue parfois son rôle.Ce matin, Marc est satisfait car il doit rencontrer un industriel de Cestas spécialisé dans la conception de meubles en bois. C’est une grosse commande pour MecaControl et il est préférable de bien préparer ce rendez-vous de 9 heures car la conservation d’une dizaine d’emplois dépend de la signature de ce contrat. Un arrêt rapide à la boulangerie de la zone industrielle s’impose pour quelques croissants et chocolatines (nous sommes dans le Sud-Ouest).
Arrivé à son bureau, Marc vérifie par acquit de conscience son agenda, et catastrophe. Une demande de modification de rendez-vous par le client est passée entre les mailles du filet, tard dans la soirée de vendredi. Le rendez-vous est désormais fixé chez le client, à seulement 20 kilomètres à vol d’oiseau mais plus de deux heures de route, embouteillages obligent. Hors de question de rater ce rendez-vous important mais, la mort dans l’âme, Marc se voit contraint de téléphoner à son client pour lui expliquer qu’il aura un retard conséquent et qu’il espère que ce contretemps ne bousculera pas trop l’agenda de son interlocuteur, et se confond en plates excuses.