Social commerce : définition et évolution (infographie)
Revenons un instant sur le terme de social commerce. Voici une infographie dédiée à ce sujet et présentée par le site startups.fm. Qu’y apprend on ?
- Par social commerce on entend influence sur les achats et non forcément, comme cela s’est cru un moment dans les années 20101-2011, vendre directement sur Facebook. D’aucuns se sont lancés sur cette pente – CDiscount en France en 2010 par exemple – et on arrêté l’expérience ;
- Le terme de social commerce a été inventé par Yahoo! En 2005, preuve à nouveau que la maturation des concepts digitaux prend bien une dizaine d’année ;
- On y voit aussi les disparités du ecommerce dans le monde. Pas une nouveauté pour les lecteurs de Visionary marketing ni de la communication digitale expliquée à mon boss, mais une confirmation. L’Europe, vu sa taille comparativement à l’Asie se débrouille bien. Notons aussi qu’à vue de nez (en reprenant les chiffres de la FEVAD) la France le royaume uni et l’Allemagne représentent à eux 3 environ 50% du commerce en ligne européen ;
- Les taux des utilisateurs influencés par les avis des internautes sur les médias sociaux y compris la vidéo tournent autour de 75% en déclaratif ;
- Dans le social commerce les auteurs de l’infographie font entrer les places de marchéLa notion même de marché B2B ou B2C est au cœur de la démarche marketing. Un marché est la rencontre d'une offre et d'une demande qui sont de plus et plus sociales (eBay, priceminister, amazon et même surtout ce dernier qui a inventé le concept des critiques de livres par les utilisateurs, les notations, les suggestions prises sur les choix des autres internautes … ). Rien de surprenant à cela donc. Par contre, plus de doutes pour ma part quand on présente Pinterest comme une plateforme de social shopping. Pour vendre des robes de couturiers dans le midwest peut-être ?
- Des chiffres intéressants sur les achats groupés avec Groupon et ses alternatives dont Google … The usual suspects …
- Pus intéressant, des plateformes de « social shopping » à essayer même si tout cela a l’air très américain. Sans doute y-a-t-il des opportunités pour les startuppers français.
En conclusion, il s’agit d’un paysage protéiforme, qui a beaucoup évolué, se professionnalise et se sectorise. La forme que prend le social shopping est très différente de celle qu’on imaginait au départ. Nous verrons ensuite comment cela va se développer, mais sans doute sommes nous en train d’entrer dans une nouvelle ère d’innovationL'innovation va de la compréhension (intuitive ou non) du comportement de l’acheteur à la capacité d’adaptation à l'environnement autour du Web social, plus orientée commerce, et c’est tant mieux car on commençait un peu à s’ennuyer de voir des Lol cats sur les sites de toutes les marques et autres niaiseries.
Vive l’innovation !
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Autant ton texte est clair (à part une petite faute de frappe dragonienne sur les dates en début de texte), autant l’infographie s’avère assez confuse par moments.
Sur le fond, la maturité du social commerce est certes différente selon les régions du monde, et aussi selon les secteurs d’activité. On ne partage pas son enthousiasme pour une nouvelle voiture comme pour la nouvelle assurance de cette voiture. Un consommateur ne s’engage pas de la même manière dans le choix de ses vêtements que dans celui de ses yaourts.
Une chose est sûr cependant : les médias sociaux se sont invités dans la chaîne de valeur du commerce. Certaines industries en sont déjà profondément transformées, comme par exemple l’hôtellerie http://michaeltartar.com/2014/02/18/hotellerie-et-medias-sociaux-je-taime-moi-non-plus/
Oui, je suis d’accord avec toi. Merci pour le lien.