Epsilon siffle la fin de la récré pour l’e-mailing de masse
On n’en finit plus d’annoncer la fin du marketing de masse et il faut avouer qu’il a la peau dure. Certes, le Néo-marketing n’est pas applicable à tous ; certes les démarches de masse ne sont pas toutes – loin de là – inadaptées (relire meatball sundae de Seth Godin – 2009). Mais il y a des signes qui ne trompent pas.
Epsilon siffle la fin de la récré pour l’e-mailing de masse
Les mauvaises pratiques ont la vie dure
Sans surprise, c’est sur Internet que les choses bougent le plus, ceci malgré la massification de ce support (environ 65 % de taux d’accès en France selon la Bible Internet Marketing 2010 de l’EBG). Pourtant, Seth Godin – toujours lui – nous avait prévenu avec Permission Marketing qu’il fallait bien demander l’autorisation pour faire de l’e-mailing. Les mauvaises pratiques ont cependant que la vie dure.
Un modèle qu’on voit s’effriter depuis longtemps
Depuis quelques années, on voyait cependant le modèle s’effriter de lui-même. Et Epsilon, déjà, avait relevé que le critère de pertinence était fondamentalLe marketing fondamental est le chemin principal qui mène à la connaissance théorique du marketing. Mais que tirer de ses enseignements pour le B2B ? Lire la suite sur la page du glossaire dédiée au marketing fondamental (lettre "M") pour ce qui est de toucher ces cibles sur le Web via l’e-mail. Désormais, l’équipe de Didier Gaultier va un cran plus loin avec cette nouvelle étude déclarant que « les intervenants européens et américains n’aiment pas, en très grande majorité, recevoir d’offres venant de partenaires qu’ils ne connaissent pas ». Voici qui va rendre les collectes d’adresses e-mail plus délicates. Mais cela ne s’arrête pas là : e-mails jugés trop racoleurs, trop offensifs, non souscrits, émanant d’un expéditeur inconnu, trop fréquents etc. autant de critères qui provoquent la désinscription voire carrément la déclaration du message en « spam ». Voilà qui devient encore plus problématique, même si les Asiatiques ont plus tendance que les autres à abuser de cette pratique ; en tant qu’Européens, nous avons donc ici un petit répit.
Un internaute plus mature
En quelque sorte, le consommateur, plus mature, plus rusé aussi ne s’en laisse plus conter et déjoue les manipulations du Marketing de masse. Il était temps !
Il est (grand) temps de s’adapter
Alors oui, après tout il serait peut-être temps d’écouter les conseils des professionnels du Web de la fin des années 90 et de se décider enfin à respecter l’internaute… Sous peine de voir ses campagnes partir dans la nature et ses taux de réponse s’effondrer, si ce n’est déjà fait.
Voir ci-après et télécharger l’étude de Epsilon :
https://visionarymarketing.com/wp-content/uploads/2010/02/epsilon-consumer-email-survey-2eme-partie-25-11-09.pdf