La campagne Orangina naturellement pulpeuse orientée produit
Avec « naturellement pulpeuse », Orangina n’en finit plus d’innover pour ses campagnes publicitaires.
Orangina naturellement pulpeuse
Après une grosse opération d’advergaming lancée en début d’année (cf: mon post sur le sujet) , voici que la marque qui , entre temps, a changé d’agence, vient à nouveau faire parler d’elle grâce au nouveau spot publicitaire diffusé depuis début novembre.
En 1 minute (spot version cinéma), le petit film, plutôt « gonflé », concocté par l’ agence Fred Farid Lambert (FFL) bouscule tous les codes traditionnels de la marque et vient ajouter une nouvelle page à sa saga publicitaire déjà fort riche (souvenez vous: les affiches de Villemot, les spots de Jean Jacques Annault, Jean Paul Goude, Alain Chabat et, plus récemment, l’école Sup d’Orangina).

Pour reconquérir des parts de marchéLa part de marché (PDM) peut être définie comme un pourcentage exprimant la place qu’occupe un producteur ou une marque donnée sur son marché et élargir sa cible, la boisson gazeuse, N° 3 des soft drinks en France, frappe un grand coup. Nouveau look, nouveau slogan, Orangina 2007 s’affiche comme la boisson « naturellement pulpeuse » la plus sexy et la plus provocante du marché.
Mais qu’on ne s’y trompe pas, derrière cette nouvelle production aux accents hollywoodiens, il n’y a pas seulement le génie créatif de l’agence FFL . La réflexion marketing qui sous-tend cette campagne est réelle et pertinente. Afin de séduire un public plus large et dépasser la cible des adolescents, Orangina a choisi de concentrer sa communication sur son produit et d’affirmer ses différences par rapport à la concurrenceLa notion même de marché B2B ou B2C est au cœur de la démarche marketing. Un marché est la rencontre d'une offre et d'une demande.
Pour y parvenir, la nouvelle publicité Orangina réussit l’exploit de marier deux notions apparemment inconciliables:le naturel et la sophistication. Et c’est une réussite.
Le naturel, c’est le « plus produit » qui permet de faire la différence avec les soft drinks concurrents (Coca et Pepsi). L’ argument est rationnel et répond à une demande de plus en plus forte chez les consommateurs. La sophistication et l’humour, c’est ce qui suscite la connivence, déclenche l’envie et l’attachement au produit.
Très visuelle, cette campagne se prette, beaucoup plus que la précédente, à des déclinaisons sur tous les supports: Web, Télé, Cinéma, street marketing et même viralitéLes recommandations, le marketing du bouche à oreille et les réseaux sociaux pour être incontournable. (le site Orangina offre d’ailleurs la possibilité de transférer le spot à un ami).
Le film publicitaire est visiblement conçu avec la volonté d’intriguer (plusieurs écrans de teasing sont proposés en amont), déranger (ces animaux à l’allure humaine et aux postures provocantes commencent par mettre mal à l’aise), amuser (Orangina a su ne pas oublier l’humour qui a fait sa force dans les précédentes campagnes)… et finalement séduire et convaincre.
Pour découvrir le film et en savoir plus sur les choix créatifs, lire l’article « l’Orangina nouveau fait parler de lui« .
Il y a une campagne en ce moment très web 2.0 pour un soda américain qui me plait beaucoup. La dewmocracy, de la marque Mountain Dew, où les clients sont appelés à créer la prochaine boisson phare de la marque.
En tout cas j’aime bien le dynamisme publicitaire d’orangina.
PS: http://www.dewmocracy.com
La nouvelle campagne Orangina casse les codes de la marque de façon judicieuse (élargissement la cible, on ne vend plus la bouteille mais la »façon de vivre » Orangina) mais peut-être un peu exagérée.
En début d’année, nous connaissions la campagne Sup d’Orangina et voilà que 9 mois après, c’est le virage à 180 degrés.
L’ADN de la marque est trop chamboulée (Orangina n’est pas la sophistication) et je crains que les consommateurs ne s’y retrouvent pas.
BONJOUR
J’ ai eu peur de l’ agressivité de jean paul goude dans sa pub car j’ étais une enfant très sensible mais tout ça heureusement c’ est de l’ histoire ancienne!
Hello
je reste dubitative : comment peut on aimer cette campagne, qui joue la vulgarité gratuitement? pour des alcools, passe encore, mais pour orangina? Ont-ils oublié d’où ils viennent et à qui ils s’adressent? mon article est un peu plus critique…désolée!
à+