Transformation digitale

Transformation digitale : l’objectif inatteignable du zéro papier ?

zéro papier transformation digitaleTransformation digitale et zéro papier, le mariage parfait ? Le concept du zéro papier est loin d’être récent : Taiichi Ono en parlait déjà dans les années 50.  Nombre d’entreprises en font un objectif afin de gagner en temps et en productivité, tout en mettant en avant l’argument écologique. Mais qu’en est-il en 2016 ? C’est à cette question que nous allons tenter de répondre, dans ce troisième article inspiré du livre blanc de Bonial* sur le prospectus digital.

*Transparence : Bonial est notre client

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Transformation digitale : vers le zéro papier ?

La digitalisation de notre société change la perception que l’on a sur le papier. Pour certains d’entre nous, les grandes armoires où l’on entassait des dossiers bourrés de feuilles ont été remplacés par des disques durs externes et une connexion au cloud public.

Le digital a en effet entrainé des changements majeurs indéniables :

Le gain est économique, avec une diminution des dépenses dans le papier, l’encre et les imprimantes. Aussi, l’envoi des documents étant digitalisé, les coûts d’affranchissement diminuent également, s’ajoutant à un gain de rapidité et d’instantanéité. Aussi, l’archivage en ligne des factures, bulletins de paie, et des documents de travail libère une place physique et visuelle dans les bureaux, facilitant la mobilité des salariés.

Le gain est également environnemental : Greenpeace estime qu’un arbre sur 5 est coupé pour l’industrie papetière. Les premières victimes sont les forêts tropicales notamment indonésiennes, ayant des conséquences dévastatrices pour les populations locales et leur patrimoine environnemental. Aussi, l’empreinte carbone est théoriquement moins élevée avec le digital. Certains acteurs ont ainsi chiffré le gain écologique du digital dans leur secteur, comme Bonial qui a publié une étude comparative entre les prospectus digitaux et papier.

Alors que nous avons désormais des moyens de nous affranchir du papier et que nous connaissons précisément les bénéfices du « Zéro Papier », avons-nous réellement diminué notre consommation ? Il y a ici un paradoxe : depuis l’adoption de l’ordinateur personnel, nous avons les moyens de concrétiser un rêve de plus de 60 ans. Pourtant, notre consommation et production de papier n’ont cessé de croître depuis les années 50.

La production de papier mondiale et carton n'a cessé de croître. En revanche, elle diminue dans la zone Europe.
La production de papier mondiale et carton n’a cessé de croître. En revanche, elle diminue dans la zone Europe.

Selon les données de la FAO (organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), la production mondiale de papier et carton est passée de 234,8 millions de tonnes en 1994, à 292,7 en 2002 et atteint les 376,1 millions de tonnes en 2015. De l’apparition de l’informatique à l’essor de l’Internet et l’adoption massive des smartphones et tablettes, l’impact sur le papier a finalement été minime.

On peut toutefois remarquer une stagnation de la production en Europe, nous détaillerons ce point plus loin dans cet article.

MAJ 23/01 : Suite à un commentaire dont le sujet était la production de papier rapporté à la population mondiale, nous avons fait le calcul de la production par rapport à l’évolution de la population mondiale et Européenne.

Dans les deux cas, la production rapportée à la population augmente. On produisait 75 kilos pour un habitant en 1990, on en produit désormais 116kg. Toutefois, ce chiffre diminue entre 2010 et 2015. On est passé à une production de 118 kg en 2010 pour une personne, à 116kg en 2015, soit une diminution de 2%. L’Europe produisait quant à elle 51kg de papier pour un habitant en 2015, contre 39kg par habitant en 1990, ce qui traduit une lente évolution, et un léger repli entre 2010 et 2015.

Pour résumer, entre 1990 et 2016, non seulement la production mondiale de papier augmenté, mais la production de papier a augmenté plus vite que la population mondiale, passant de 75kg pour une personne à 116kg. Si la production globale a continué à croitre entre 2010 et 2015, la production rapportée à la population mondiale a sensiblement diminué.

Depuis 1990, la production de papier pour un habitant a augmenté : on consomme collectivement et individuellement plus de papier qu’en 1990. Ce chiffre est toutefois légèrement en baisse entre 2010 et 2015.

De l’idéal à la réalité : nous sommes tous dépendants du papier

Le digital n’a donc pas tué le papier, voici quelques raisons :

Au premier rang des déceptions, l’e-book. Il faut croire qu’il ne remplacera pas le livre papier avant de très longues années. Et particulièrement en France où le livre numérique en est encore à ses débuts. Même si l’adoption du format numérique évolue rapidement, elle devrait stagner autour de 20-25%, comme aux Etats-Unis. Le marché du livre en France n’a pas subi d’effondrement, il est resté stable et est même en légère reprise en 2016.

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Le marché des imprimantes est également au beau fixe et les industriels prévoient une augmentation des ventes pour les prochaines années. L’évolution du matériel, notamment l’impression laser a fait exploser la consommation de papier au bureau, et malgré la tendance à la dématérialisation, il est encore d’usage de réimprimer les factures, devis et bulletins de salaires. La raison est simple, le papier a malgré tout la qualité de ne pas disparaître après un crash de disque dur, à la suite d’un formatage, ou écrasé par un autre fichier. Le digital pose en effet le problème de la lisibilité des supports (un disque dur est-il encore complètement lisible 20 ans plus tard ?) et de lisibilité des formats (essayez de lire un fichier Excel de 1995 avec Windows 10…). Et ce n’est pas une question de génération : une étude réalisée par CEPI en 2011 chez les 16-25 ans montrait que 83% d’entre eux pensent que le papier est un support fiable, conservable et sur lequel il est moins probable de trouver une fausse information.

conso-habAutre support consommateur de papier, les brochures publicitaires continuent également de s’imprimer. La raison est simplement que la boîte aux lettres est un canal efficace pour atteindre un prospect et que le digital s’utilise ainsi davantage en complément qu’en remplacement : en effet, si le taux de déperdition du catalogue papier reste élevé, il constitue un solide outil de marketing push, tandis que le digital sera davantage utilisé comme du marketing pull (cela est très bien résumé dans la page 44 du livre blanc de Bonial).

Aussi, si nous avons pu voir que les pays européens produisent de moins en moins de papier, ce sont pourtant eux qui en consomment le plus par habitant. La Belgique est première avec 313 kg de papiers et cartons par habitant et par an, devant l’Autriche, l’Allemagne et les Etats-Unis. Point très important : La Chine (1er producteur mondial), l’Inde (2ème population mondiale) ou la Russie (plus grande superficie forestière du monde) ne figurent pas dans les 30 premiers.

Il est donc probable que ces pays en voie de développement, une fois industrialisés, soutiendront la demande, et que la consommation de papier ne baissera pas. C’est déjà le cas avec la Chine dont la demande et la production augmentent sans discontinuer depuis le début des années 2000 : la production a augmenté de 177% entre 2005 et 2014, représentant désormais un quart de la production mondiale.

Diminution de la production de papier en Europe : l’UE sur la bonne voie ?

prod-papierAlors que la production mondiale de papier est en hausse, c’est l’inverse en Europe. Est-elle en train de faire une transition vers le zéro papier ?

Pour répondre à cette question, il faut se tourner vers la Chine. L’industrie papetière chinoise menace de déforestations un territoire déjà marqué par l’industrialisation (pollution de l’air, pollution des cours d’eau, déplacements de population…). C’est pourquoi la Chine investit dans les forêts d’autres pays pour préserver les siennes. Aussi, elle est devenue leader dans le papier recyclé : cette fabrication aurait permis d’éviter l’utilisation de plus de 54 millions de tonnes de bois. Cela lui permet de continuer à augmenter sa production : elle a plus que doublé entre 2003 et 2013. La production mondiale s’est ainsi déplacée en Chine, au détriment du reste des producteurs : c’est ce qui explique une baisse de la production dans les pays développés.

La crise a accentué une tendance en marche

La crise a également joué son rôle sur l’industrie papetière des pays développés. En effet, comme nous le montre le schéma ci-dessous, l’industrie papetière des pays européens a subi de plein fouet la crise de 2008. La production déjà sur le déclin a chuté brusquement et ne semble pas récupérer son rythme pré-crise.

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La consommation européenne a également diminué : les importations, sans avoir chuté, ont diminué depuis 2007. On peut ainsi en conclure que les pays de l’Union Européenne produisent et consomment (légèrement) de moins en moins de papier.

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En Europe, les importations de papier et carton ont diminué alors que la production a également baissé.

Nous parlons souvent sur ce blog des oppositions culturelles que rencontre la transformation digitale : le papier en est un très bon exemple. Il est indéniable que le digital est plus efficace, plus rapide et plus productif que le papier. Mais il est difficile d’abandonner ses vieilles habitudes et le papier et son confort d’utilisation est encore bien ancré dans nos usages. Le changement est encore timide comme le montre le schéma ci-dessus, et il faudra encore beaucoup de patience pour atteindre l’objectif du zéro papier dans nos entreprises.

Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à consulter le livre blanc de Bonial sur le prospectus digital.

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> 1er article de la série sur le ROPO et mobile to store

> 2e article de la série sur la publicité Online vs Offline

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Cédric Jeanblanc

Cédric is a Web Marketing consultant at Visionary Marketing. He was named "Rising Star of Content Marketing" by the Content Marketing Academy in 2017, he specializes in the production of multimedia content, feature articles, videos and podcasts. _________________________ Cédric est consultant en marketing Web chez Visionary Marketing. Il a été nommé "Rising Star of Content Marketing" par la Content Marketing Academy en 2017. Il est spécialisé dans la production de contenus multimédia, d'articles de fond, de vidéos et de podcasts. More »

19 commentaires

  1. Bonjour,

    Ce n’est pas pour critiquer mais le plus gros problème de cet article réside dans son titre. Digital, en français, ça veux dire avec les doigts (ou un seul, peu importe)… Par exemple en tapant sur mon clavier pour vous écrire, j’exerce des pressions digitales sur les touches du dit clavier.

    Digital dans ce sens est un anglicisme, et oui, c’est bien une faute de français. Et comme c’est dans le titre écrit en gros et tout, ça se remarque. Surtout que quand on lit l’article, on nous refourre du digital à toute les sauces.

    En anglais, « digital » vient de « digit » qui veut dire « nombre ». Ça tombe vachement bien, « nombre » et « numérique » ont bien la même racine qui vient du latin « numerus » qui veut dire nombre aussi. C’est quand même super bien fait l’étymologie !

    Vous pouvez corriger s’il vous plaît, histoire de calmer la douleur dans mes yeux ? Sérieux, ça pique…

    À bientôt 🙂

    1. Bonjour Geoffray,

      Merci pour votre remarque et désolé pour vos yeux.
      Cependant je ne suis pas du même avis que vous. Je pense que peu importe le mot que l’on attache à quelque chose, l’importance c’est qu’il soit compris par tous (et surtout l’important c’est ce qu’on en dit, l’analyse, la conversation, le débat sur le fond et non la coquille). Aujourd’hui, digital est utilisé par tous, c’est malheureux, « numérique » est certainement mieux adapté mais c’est comme ça. Et si pour vous un anglicisme est une faute de français, seriez-vous prêt à retirer ces mots de votre vocabulaire ? :
      – Big Data > Médagonnées
      – Parking > Ecurie
      – Camping Car > Auto caravane
      – Airbag > coussin gonflable de sécurité
      – Pull-over > chandail
      – Fair play > franc-jeu

      Il y a des mots bien plus adaptés, oui, et c’est malheureux de devoir utiliser des mots anglais alors que certains existent déjà en français, mais la langue évolue et il y a aussi des mots auxquels ont s’attache plus que d’autres et qui restent. C’est probablement la raison pour laquelle on dit plus « super » que « youpi » et « marketing » que « mercatique ». Et je n’imagine pas titrer un article « Mercatique Numérique : comment les applications sur ordiphone tirées par les mégadonnées révolutionnent le système d’Ecuries »… 😉

      Cédric Jeanblanc

  2. Merci pour cet article. Étonnant de voir que la production et consommation de papier /carton augmente avec l’utilisation d’Internet. Personnellement, j’utilise de moins en moins de papier grâce à Internet et c’est tant mieux.

    1. Bonjour Sébastien,
      Merci pour votre commentaire. En effet, j’avais entendu parler de ce phénomène et les chiffre de la FAO m’ont également surpris.
      Même avec l’ordinateur, certaines tâches restent plus rapides et confortables avec le papier. Malgré tout il y a une diminution de la consommation en Europe, mais pas dans les pays en développement.
      Et si la Chine n’avait pas lancé son programme de recyclage de papier, je ne sais pas s’il resterait encore beaucoup d’arbres sur cette planète 😉
      Bonne journée,

      Cédric Jeanblanc

  3. Sauf que numérique est également compris de tous, est moins ambigu et est le mot utilisé par les informaticiens, c’est-à-dire les gens les plus directement concerné. Inutile de demander son avis à un marketeux, il ne comprend rien à ce qu’il vend, voir même à ce qu’il raconte.

    Il y a en effet des anglicismes qui sont passés dans le langage courant et l’ancien mot français, s’il existe, devient désuet. Pas de problème avec ces évolutions, elles sont normales.

    Mais il y a les anglicismes d’une certaine soit-disant élite qui en utilise à tout va pour se distinguer. Aillant vécu pendant des années dans un pays anglophone, je peux vous dire que c’est du grand n’importe quoi et que la plupart des mots anglais utilisé dans cet espèce de français jargonisé à grand coups d’anglicisme, parlé par des gens sérieux qui se la touche sévère n’est pas du tout le langage adopté par la grande majorité de la population… Sans compter que quand on parle couramment anglais comme moi, la plupart du temps ce sont aussi des fautes d’anglais qui font bien marrer les vrais anglophones. Ça leur donne une occasion de plus de bien se foutre de notre gueule…

    Par ailleurs, les journalistes font l’effort de dire numérique et non digital, or leur priorité est bien de se faire comprendre, tout en discriminant ce qui est considéré comme fautes. On envisage souvent le langage journalistique en linguistique comme le plus universellement compris pour des raisons évidentes de diffusion.

    Donc les évolutions linguistiques, ça marche que si elle sont largement adopté. Ici ce n’est pas le cas, c’est donc une faute.

  4. Le fait que l’administration en soit autant consommatrice et peine énormément à se numériser ou tout du moins à le faire efficacement (bien souvent les démarches en ligne s’accompagne se suivent d’un dossier papier volumineux) joue probablement sur la consommation. D’autre part la communication des entreprises passe encore beaucoup par le papier, c’est peut être un avis personnel, mais j’ai tendance à penser que cela va changer dans les années à venir du fait de l’amélioration de la pertinence de la voie digitale pour les PME/TPE, d’ailleurs le transfert des budgets publicitaires du marketing traditionnel vers internet est déjà bien observable. Par ailleurs, si les lisseuses numériques ont des difficultés à détroner le slivres papier, ce n’est pas le cas pour ce qui est de la presse écrite dont les ventes s’effondrent au profit des sites internet et autres blogs informatifs.
    PS : le mot « digital », en plus d’être utilisé à tort par l’usage, est aussi une cooccurrence sémantique, ce n’est peut être pas le terme le plus adapté vis-a-vis de notre langue, mais d’un point de vue SEO et plus particulièrement de Google, son utilisation est un passage quasiment obligatoire.

    1. Merci de votre commentaire (en double donc j’ai supprimé le doublon).
      Vous n’êtes pas tout à fait objectifs. L’administration fiscale française est très performante en numérique depuis des années et nous avons un des meilleurs taux de recouvrement de l’impôt du monde. Vous ne vous rendez peut-être pas compte du niveau de paperasserie nécessaire sur ce type de choses aux USA par exemple. Les démarches pour les papiers (ID) sont en ligne depuis au moins 5 ou 7 ans. Pour les démarches des entreprises, tout à l’URSAFF et aux impôts se fait par Internet ou presque (télé déclaration), il n’y a plus que la dématérialisation des factures qui traîne, mais ça aussi arrive dans les années (mois) qui viennent. Pour ma part, tout est dématérialisé depuis longtemps (en fait toujours), mais ce sont les entreprises, surtout les grandes, qui bloquent. Parmi mes clients, seuls 1 ou 2 réclament des factures papier, je leur imprime donc un PDF, si ça les amuse. Mais ce n’est pas l’administration qui impose cela. Bien au contraire.

      Quant à la remarque sur numérique/digital, je suis fatigué de dire qu’il faut employer les mots qui sont utilisés par les gens autour de vous. Si je parlais de numérique mon site ne serait pas vu car à part deux ou trois has-beens (pardon, vieillards cacochymes) personne n’utilise ce terme. Vérifiez sur Google trends pour vous en apercevoir.

      Merci de votre visite et de votre commentaire.

  5. Bonjour,
    Merci pour cet excellent article mais attention toutefois dans l’usage des statistiques !
    La population mondiale a augmenté de près de 40% entre 1990 et 2015 (source UN) et la population de l’UE de seulement 7,5% (source Eurostat). La consommation par habitant a donc très sensiblement baissé dans le monde et beaucoup moins en Europe !
    Cela n’invalide pas forcément l’analyse de l’article sur les usages et l’objectif très lointain du 0 papier dans les prochaines années mais cela relativise « l’exception européenne ».
    2e remarque : l’impact écologique du papier (en particulier sur l’Indonésie) peut difficilement être agrégé au niveau mondial car l’UE consomme majoritairement (je n’ai plus le chiffre exact) du papier issu de forêt FSC ce qui n’est du tout le cas dans les pays émergents.
    Gaël

    1. Bonjour Gaël,

      Merci pour cette réaction constructive et très intéressante.
      Effectivement, cette diminution par habitant offre un point de vue intéressant, et je vais ajouter un paragraphe de mise à jour pour préciser cela.
      On constate toutefois que la consommation par habitant diminue globalement dans les pays développés (Etats-Unis, France, UK, Japon…), alors qu’elle augmente dans les pays émergents (Estonie, Slovénie, Pologne, Émirats), et la Chine et l’Inde ne sont pas (encore ?) dans le top 30.
      Pour le papier issu des forêts FSC, un document de WWF explique bien la situation (http://fr.fsc.org/download.rapport-wwf-papier.29.htm)
      L’Europe produit effectivement du papier issu des forêts FSC, mais importe beaucoup de pays étrangers, dont l’Indonésie et du Brésil (2/3 des ressources en papier et cartons en France sont importées selon le doc), et dont la production de papier est souvent peu respectueuse de l’environnement et des populations. Votre remarque est très pertinente, mais malgré nos efforts, nous contribuons à des pratiques peu respectueuses que nous ne pouvons malheureusement pas empêcher.
      Je vais creuser la piste de l’augmentation de la population mondiale et ajouter un paragraphe.
      N’hésitez pas à réagir ensuite, c’est toujours agréable d’avoir des débats constructifs comme celui-ci 🙂

      Merci pour votre commentaire et bonne journée,

      Cédric Jeanblanc

  6. Bonjour Cédric,
    Merci pour ces informations très intéressantes sur notre approvisionnement en papier et carton.
    Ravi que ma remarque ait pu vous être utile. Je lirai avec attention votre prochaine version alors.
    Bonne journée
    Gaël Duez

    1. Bonjour Gaël,

      J’ai ajouté une mise à jour avec un petit schéma.
      Globalement, on produit plus de papier pour une personne. On est passé de 75kg/pers en 1990 à 116kg/pers en 2015 (+55%).
      Toutefois la tendance est légèrement en baisse (2%) entre 2010 et 2015. Le constat est identique en Europe, sauf la hausse qui est moins élevée (+32%) mais qui existe quand même.

      Bonne journée,
      Cédric Jeanblanc

  7. Bonjour Cédric,

    Merci pour le complément d’analyse. Effectivement, j’avais pris le temps de chercher les données démographiques précises … pour regarder trop vite les tonnages consommés. Mon calcul était erroné 🙁
    C’est assez effrayant quand on y pense ce résultat …
    Il serait intéressant d’avoir le distinguo entre carton et papier car une hypothèse pourrait être que la croissance des échanges commerciaux (et du commerce en ligne) ont fait exploser la demande de cartons d’emballage vs une moindre utilisation de papier « bureautique ». Je ne sais pas si les données existent pour valider cette supposition (ou pas).

    Bonne soirée

    Gaël

    1. Bonjour Gaël,

      Oui, ce serait intéressant, mais les données disponibles sont rares sur ce sujet et il est difficile de savoir si la pâte à papier va finir en feuille A4 ou en carton, comme papier d’impression ou d’emballage, etc.
      À creuser peut-être dans un prochain article 😉

      Merci pour votre commentaire et bonne journée,

      Cédric Jeanblanc

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