Les arrivées d'e-bay puis du bon coin ont fait décoller le marché de l'occasion.
En France, le chiffre d’affaires de l’occasion représente 1,4 milliards d’euros, comparé à 57 milliards d’euros pour le marché des produits neufs.
Effectivement, il y a une marge de progression gigantesque : le marché de l’occasion a littéralement explosé durant ces 10 dernières années, notamment avec l’arrivée du Bon Coin, et on observe une tendance générale en termes de consommation d’aller vers l’occasion, la réutilisation de produits plutôt que l’achat de neuf, avec inévitablement la notion d’économie qui oriente le consommateur vers l’occasion.
Nous avons écarté les voitures et l’immobilier de l’étude, car cela faussait complètement les résultats. Il tirent évidemment le marché vers le haut en terme de chiffre d’affaires. Mais si l’on se concentre sur les produits, ce qui ressort en terme de catégorie, ce sont les vêtements, qui sont des produits très recherchés sur les sites d’occasion. Cela représente en France 15% du volume total de recherche et de produits mis en vente chaque jour. On constate également dans cette catégorie une réduction de 50 à 60% par rapport aux produits neufs. En second lieu, on retrouve l’ameublement (10%), tout ce qui est décoration d’intérieur, meubles etc. Puis viennent les livres (8%). Le reste étant occupé par les autres catégories d’un marché qui est d’ailleurs assez fragmenté.
Exactement, l’informatique se vend très bien dans les produits neufs, mais c’est nettement moins le cas dans les produits d’occasion où il occupe 3 à 4% de parts de marchéLa part de marché (PDM) peut être définie comme un pourcentage exprimant la place qu’occupe un producteur ou une marque donnée sur son marché.
C’est très variable d’une catégorie à une autre puisque l’on peut avoir un ancêtre de voiture qui a été revendu plus cher qu’il n’a été acheté, mais à côté de cela, la plupart des produits sont vendus à meilleur prix que dans le marché du neuf. Souvent, la réduction est d’au moins 50 à 60%, elle peut monter plus haut en fonction des catégories.
Effectivement, les produits sont parfois vendus plusieurs fois, ce qui augmente le chiffre d’affaires global, et même si l’on prenait 50% du marché des produits neufs, cela représenterait 25 milliards, chiffre dont on est encore très loin… La marge de progression est encore gigantesque.
Nous avons eu l’occasion de prendre un échantillonnage sur une période de 3 mois, sur notre propre plateforme qui comptabilise 2 millions de visiteurs uniques par mois. On a une répartition de 54% d’hommes contre 46% de femmes. Au niveau de l’âge, il y a un pic au niveau des 25-35 ans, qui font probablement partie des personnes les plus intéressées par les bons plans, mais aussi les plus adeptes des nouvelles technologies et qui ont ce réflexe d’utiliser l’Internet pour répondre à leurs besoins. On remarque tout de même que 50% de l’échantillon est représenté par des personnes qui ont entre 45 et 65 ans.
Il est clair qu’il y a des besoins qui ne changent pas, et même si le pouvoir d’achat des gens diminue, le marché de l’occasion va pouvoir les aider à concrétiser leurs achats. Avec des réductions de prix de 50, 60, voir 80%, on peut acheter plus, ou mieux qu’on pourrait le faire, donc oui, la crise attire les clients vers l’occasion d’autant plus que les produits d’occasion ne sont pas nécessairement des produits salesLa fusion des départements marketing et vente dans les entreprises B2B a pour objectif d'améliorer transversalité et efficacité, abîmés ou dégradés, mais qu’on peut leur donner une seconde vie et s’en servir comme s’ils étaient neufs. Donc globalement dans cette optique-là, de plus en plus de gens pensent, lorsqu’ils achètent un produit neuf, à la seconde vie du produit en se disant « si je dois le revendre, il faut que je garde l’emballage, la facture etc. ».
Nous n’avons pas de données exactes car c’est évidemment un aspect très confidentiel. Ce qui est sûr, c’est que l’on remarque une certaine tendance dans tout ce qui est électroménager et informatique, qui est de pousser au produit neuf et aux dernières nouveautés, et de ne pas mettre en avant les produits d’occasion, alors que dans d’autres catégories comme l’ameublement et les livres, nous n’avons pas de soucis à promouvoir les produits d’occasion directement sur la même page ou à comparer le prix de l’occasion et du neuf sur une page équivalente.
Suite à une demande de plus de précisions de la part de nos lecteurs, nous avons demandé à Vincent Vandegans de nous livrer plus de détails sur la façon dont a été effectuée son enquête.
Estimation de la demande
En tant que plateforme de vente de produits de deuxième main, nous envoyons 2 millions de visiteurs par mois en France vers différents partenaires.
Nous recevons des informations des transactions effectuées pour certains de ces partenaires. Nous savons alors combien, pour quelle catégorie et à quel prix les objets de seconde main sont vendus en général. Nous croisons ce taux avec les taux de conversion de Mediametrie pour les plateformes les plus connues de France (eBay & PriceMinister), et ce par catégorie.
L’offre
Nous calculons le nombre d’objets par catégories sur les plus grandes plateformes de France (eBay & PM & LBC).
On prend en compte la durée de vie d’une annonce pour estimer le nombre de nouveaux produits par jour.
Nous multiplions ceci avec notre taux de conversion précédemment calculé par catégorie et le prix moyen par catégorie.
L’estimation de la demande a été très proche (+/-5%) de l’estimation de l’offre.
Cela nous conforte dans notre calcul.
Il faut savoir qu’il est impossible d’obtenir un chiffre exact, même avec un sondage utilisateur qu’on pourrait extrapoler.
Cette technique semble donc la plus proche de la vérité.
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