Tendances et réflexions : 9 constats sur le contenu digital
Je vous livre ici mes 9 constats sur le contenu digital, dans le cadre de la retranscription de la répétition du de la présentation pour les journées du contenu Web 2013 qui aura lieu ce soir à Lille, vers 18.00. Le titre de cette présentation est quelque peu immodeste parce que calé sur le sujet imposé par Éric Delcroix qui m’a incité à livrer mes tendances et mes réflexions sur le contenu digital. J’ai quant à moi ajouté cette référence à un « digital native » de façon un peu facétieuse, vu mon âge avancé, mais c’est justement introduire ce sujet de l’avenir pour le contenu sur le Web et le sortir du schéma caricatural qui voudrait que les jeunes en soient, et pas les « vieux ». La réalité du terrain est que la société tout entière et le monde des affaires en particulier évoluent, et ce de manière lente, et ils progressent dans leur production et leur consommation de contenus digitaux.
Tendances et réflexions : 9 constats sur le contenu digital

C’est donc un sujet très vaste et cela m’a fait réfléchir à savoir comment j’allais aborder cela, surtout en connaissant l’art difficile des prédictions, ceci n’est pas toujours évident ; donc j’ai essayé de partir du concret et de faire quelque chose de simple en partant de mes observations. Je ferai donc 9 constats (qui sont devenus 10 cet après-midi dans la version définitive de la présentation) autour du contenu digital (11 si on rajoute celui emprunté à Daniel Bô).
Mes 9 constats autour du contenu digital :
- le Web n’est pas mort. Voici un sujet traité à fond dans notre prochain ouvrage, la communication digitale expliquée à mon boss
- les blogs non plus ne sont pas morts ! et cela fait écho à un article à succès sur mon propre blog ;
- le Web, 20 ans après, est toujours aussi mal compris, non seulement dans son fonctionnement, mais aussi dans son utilité et son caractère stratégique … d’où notre livre et son sujet ;
- l’UGC est aussi une bataille à flanc de coteau, masquée par des phénomènes mimétiques (de « meme ») tels les Harlem Shakes (largement débattus et analysés dans notre ouvrage également). Les différences culturelles sont énormes ;
- 4 bis ou 5 dans la nouvelles numérotation, je parlerai des partages de photo… un oubli regrettable pour un photographe amateur comme moi ;
- rapport d’étonnement sur la vidéo : c’est facile et pourtant c’est très difficile et – quoi qu’on en dise – les audiences restent assez faibles, notamment dès que les contenus deviennent un peu sérieux ;
- idem sur les podcats : une pratique géniale qui n’a pas révolutionné le contenu Web ; peut-être la radio, et encore … l’engouement est passé ;
- mes expériences sur la Web radio ont été assez frustrantes également malgré l’intérêt indéniable de ce média. Mais sa difficulté de mise en œuvre – rien à faire, c’est un métier ! – fait que le recours à des professionnels est indispensable. Les usages en interne sont probants dans certains cas, mais il y a encore des progrès à faire ;
- les événementiels et le contenu de marque font bon ménage, ce n’est pas une nouveauté, mais … ;
- rappelons-le encore une fois, le B2BEn réalisant ce glossaire Visionary Marketing s'est heurtée de front à un problème de taille : faut-il écrire BtoB ou B2B ? fait partie des privilégiés car son adéquation au contenu de marque est total ;
- la 10ème constatation (11ème dans la nouvelle numérotation) serait celle de Daniel Bô qui annonce l’étape d’après du contenu de marque, à savoir la culture de marque, « véritable pont entre la marque et les clients ».
ma conclusion est basée sur 4 points principaux :
- un monde en constante évolution
- faire du contenu de marque mais ne pas oublier les fondamentaux
- faire du contenu mais penser culture
- expérimenter mais ne pas croire aux miracles
Le hashtag de cet événement lillois est #JCW : à vos souris !
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