Klout et influence : tout est dans le lissage exponentiel !
Il y a quelques jours, j’ai posé la question sur Klout et la pertinence de sa mesure et c’est notre docte ami Christophe Bénavent, économiste et marketeur, qui a repris la balle au bon. Voici l’explication savante; accrochez vos ceintures!

Klout : influencer la mesure de l’influence ?
Klout s’impose comme l’instrument de mesure de l’influence (1), mais à l’instar de Yann Gourvennec (Klout mesure-t-il l’influence ou la capacité à influencer Klout ?) nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la validité d’un indicateur qui semble varier de manière trop prononcée en fonction de l’activité. Les semaines de vacances ont fait de gros trous dans de nombreux ego.
C’est l’occasion de revenir sur la question générale de la mesure de la performance. Dans le cas de Klout ce qui est mesuré assurément ce sont les conséquences de l’activité : les mentions, les retweet, les partages, les likes, tout ce fratras et cette agitation qui caractérise les réseaux sociaux. Il va de soi que plus on est actif et plus on fait de bruit.
[…] extrait choisi
Pour conclure, le véritable souci avec Klout n’est pas véritablement dans le choix du modèle, mais plutôt dans ce cancer qui pourrit toutes les agences de notation : le conflit d’intérêt. L’objectif pour Klout est clairement de rassembler la base de données la plus vaste possible, et les mécanismes employées sont moins des mesures objectives de performance qu’un système de motivation et d’incitation. La note n’a pas d’autre rôle que de flatter – ou de vexer – les ego, afin de les encourager à produire plus. Elle joue aussi des instincts les plus bas : la jalousie et l’envie.
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