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Conseils aux marketeurs technophobes voulant utiliser les médias sociaux

Technophobes ou technophiles, les marketeurs ne peuvent plus échapper aux médias sociaux. Maîtriser les langages de programmation informatiques n’est pas à la portée de tous les marketeurs, surtout s’ils sont technophobes. Par contre, bien comprendre les usages de la technologie, ses implications fonctionnelles et les bénéfices que l’on peut en tirer d’un point de vue professionnel est essentiel. Cela est notamment vrai pour les médias sociaux. Les marketeurs les moins qualifiés techniquement se doivent donc de se familiariser avec les bonnes pratiques s’ils veulent réussir dans leurs projets marketing. Voici mes quelques conseils pour convaincre même les plus récalcitrants d’entre vous.

Stand de vente
Aujourd’hui, une présence physique ne suffit plus

Technophiles ou technophobes, les médias sociaux sont au service des marketeurs

Une stratégie marketing efficace pourra difficilement faire l’impasse sur les réseaux sociaux. Comme cela est expliqué dans La communication digitale expliquée à mon boss il est important de noter que « le contenu est au cœur du marketing digital ». Votre objectif est certes de vendre vos produits ou solutions, mais le client, quant à lui, est plus préoccupé par ses propres problèmes. Cela constitue un défi marketing en termes de contenu. Il faut donc répondre aux « douleurs de vos clients » de vos prospects, et ce n’est qu’ensuite, si vous avez été convaincants, qu’ils deviendront éventuellement vos clients.

Pour en revenir au point central du marketing numérique, il est donc essentiel d’être en mesure d’adapter son contenu à vos lecteurs / auditeurs. Notez bien le vocabulaire. A aucun moment nous ne parlons de cible. Pour cela il faut redoubler d’efforts et d’astuces afin d’obtenir plus de visibilité.

Conseils aux marketeurs technophobes qui veulent investir les principaux médias sociaux

Twitter

Suivez des personnes dont les intérêts sont en résonance avec les vôtres. Une fois connectés, pensez à engager la discussion et à interagir avec eux avant même de publier votre contenu. Amenez les gens à s’intéresser à vous et non à faire l’intéressant. Votre contenu n’est pas un but en soi, c’est juste un moyen d’engager cette conversation.

Par cette interaction, vous prouvez que vous vous intéressez aux autres. Et peu importe qu’ils ne soient dans votre « marché cible idéal ». C’est ainsi, au contraire, que Twitter vous donnera l’occasion d’élargir votre champ d’action (et peut-être d’influence, si vous avez du talent).

Votre contenu viendra ensuite, la publication et vos sites ne sont pas une fin en soi. Même si je comprends que vous avez la pression pour montrer des chiffres et que vous générez des visites. Il est aussi conseillé de « retweeter » les informations de  votre domaine d’expertise, lorsqu’elles ont été publiées par d’autres utilisateurs, sans oublier de remercier les personnes qui ont eu la gentillesse de relayer vos tweets.

LinkedIn

Sur LinkedIn, il est possible d’écrire directement sur la plate-forme des articles plus longs. Ceci est particulièrement intéressant pour ceux qui n’ont pas d’espace de publication en propre et désireraient néanmoins partager leurs avis en ligne et générer des échanges.

Si le contenu que vous avez créé pour Twitter visait à susciter un intérêt, vous pouvez ainsi utiliser cette nouvelle tribune pour convaincre les prospects — ou les membres de leurs réseaux — de lire votre documentation des « douleurs de vos clients ». Le lecteur s’y retrouvera lui-même. C’est à dire si votre contenu est bien tourné, bien-entendu.

Ici non plus l’interaction n’est pas une option. Posez des questions et tentez de comprendre ce que vos publics recherchent. Il est possible que vos produits ou services soient la solution au problème documenté, ou non. Dans tous les cas, ces discussions vous amèneront à mieux comprendre « ce qui empêche vos clients de dormir la nuit ». Une condition essentielle pour faire un bon marketing. Mais rassurez-vous, les technophobes n’ont rien à craindre, la technologie n’est qu’un moyen, et non une fin en soi.

LinkedIn permet de cristalliser ainsi une communauté. Vous pourriez aussi l’utiliser pour créer des pages d’entreprise où vous pouvez publier des informations liées à votre marque employeur et des offres d’emploi.

Si vous écrivez de longs articles sur LinkedIn, assurez-vous de mettre en place des liens pertinents qui pourraient amener vos lecteurs à passer un peu plus de temps sur vos espaces, si vous en avez. Mais n’abusez pas de cela, LinkedIn n’aime pas beaucoup les liens externes et son algorithme a tendance à privilégier les contenus natifs.

Facebook

Pour les technophobes : la communication digitale expliquée à mon bossComme cela est expliqué dans le livre sus-cité (voir la couverture et le lien à droite),

« La communication sur Facebook doit être basée sur des éléments visuels. Les statuts comportant des images génèrent de 20 à 70 fois plus d’engagement que ceux contenant uniquement du texte et des liens »

Les instructions sont claires, et pas si compliquées que cela, même pour les technophobes. Mais ce n’est pas tout.

Inclure de courtes vidéos avec un peu d’humour permet par exemple d’attirer l’attention et de déclencher une action (en langage technique on appelle cela un CTA, ou « Call To Action »).

Les blogs

Non ! Les blogs ne sont pas morts. Ils sont même encore la meilleure façon de rentrer dans le détail des explications sur un sujet, et notamment un sujet complexe. En outre, ils contribuent à une meilleure indexation et à un accroissement de la visibilité de votre entreprise sur les moteurs de recherche.

Mais là encore, c’est le contenu qui prime sur vos offres. Et les blogs sont un atout aussi bien pour les entreprises en B2B qu’en B2C. C’est aussi une plate-forme de dialogue où les commentaires sont très utiles pour comprendre ce que les lecteurs, et parfois d’autres experts, pensent de vos publications. Ce sont de bons outils pour initier une communication à double sens, aussi fructueuse pour vos lecteurs que pour vous-mêmes.

Il vous est aussi possible de collaborer avec des influenceurs externes et de bénéficier ainsi de leurs réseaux pour accélérer l’impact de vos publications.

Mes conseils aux technophobes : prenez du recul !

J’ai volontairement laissé de côté une tonne de conseils qui mériteraient de figurer dans cet article, mais l’essentiel pour les technophobes qui tenteraient de se lancer dans l’aventure de la communication digitale est de prendre du recul, de ne pas se laisser prendre par l’apparente complexité des outils digitaux et de ne jamais perdre le cap de l’intérêt de ses lecteurs. En fin de compte, tout cela n’est pas tellement sorcier, il suffit de prendre de se concentrer sur son métier. Le digital n’est qu’un outil et rien de plus.

Ahmad Zamir
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Ahmad Zamir

Ahmad is a consultant at ScholarsClub and a regular contributor to the Visionary Marketing website since 2018 ———————————————————— Ahmad est consultant chez ScholarsClub et contribue régulièrement au site Web Visionary Marketing depuis 2018. More »
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