IA et Big Datamarketing digital

L’impact des Big Data sur la prise de décision

Comme tous les sujets à la mode, les Big Data suscitent un fort enthousiasme et des attentes parfois démesurées. Il est vrai que ce sujet est passionnant et ses possibilités vertigineuses, nous avons d’ailleurs publié sur ce blog de nombreux posts à ce sujet (ici sur le web to store, là sur la génération de lead avec les Big Data ou encore ici).  Mais les possibilités restent des possibilités, et si les données sont là, juste sous notre nez, il nous faut encore la volonté et la capacité de les déchiffrer, trier, et catégoriser pour en tirer de l’information et au final prendre une décision. Aujourd’hui, cette masse de données est bien souvent inexploitable : on estime en effet que seulement 1% des données sont utiles et disponibles pour l’analyse. Difficile dans ce cas de fonder sa stratégie sur ses donnéesSi le sujet vous intéresse et que vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur le blog de notre client Zebaz (qui change de nom et s’appelle désormais Sparklane) infos pour lire notre article publié hier.

Une étude réalisée par The Economist pour le compte de Capgemini en 2011, intitulée “le facteur décisionnel : les Big Data et la prise de décision”, est arrivée à la conclusion que les données jouaient un rôle de plus en plus prégnant dans la prise de décision, mais que les paroles devançaient les actes. L’étude, qui portait sur 600 décideurs dans le monde, et de tous les secteurs, visait la mesure de l’usage des Big Data dans le circuit de décision de leurs entreprises.

Ce rapport démontrait aussi que ceux qui jouaient le jeu et qui joignaient l’acte au discours s’en tiraient mieux que les autres. Toutefois, 42% avouaient éprouver des difficultés dans l’interprétation des données non structurées, et 85% montraient du doigt non pas le volume, mais la capacité à analyser et agir sur la donnée.

Cette étude avait pour mérite de mettre l’accent sur un phénomène que beaucoup décrivent intuitivement, sans pouvoir toujours le justifier par des chiffres : la technologie permet la rupture et apporte un plus indéniable ; mais celle-ci n’est rien sans la maîtrise humaine, sans l’analyse, l’interprétation et la nécessaire intelligence émotive, souvent à la source des bonnes décisions.

5 ans plus tard, où en sommes-nous, avons-nous fait des progrès, et quels sont les points de vigilance quant à la prise de décisions sur la base des Big Data ?

De la qualité de la donnée, et de son utilité

A la base, une confusion s’entretient entre donnée, information, connaissance et savoir. Les théories de la connaissance existent pourtant depuis longtemps. Celle de Russell Ackoff est la plus répandue mais elle n’est ni la première, ni la dernière. Scott Carpenter*, dans un article en ligne, en a résumé les principaux avatars ici :

Figure 2: Scott Carpenter sur les hiérarchies de la connaissance *Scott A Carpenter est V.P. / Chief Science & Technology Officer at NuFORENSICS, Inc. il a publié ce papier dans le cadre de son travail de doctorant

La donnée, placée comme élément brut, y est toujours placée en bas, quelle que soit la théorie concernée. La connaissance, et le stade ultime, la vision, n’étant que la résultante de ces données au prisme de l’individu (les règles transforment la donnée en information, les modèles en connaissance, les buts en sagesse, et les valeurs en vision).

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Cédric Jeanblanc
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Cédric Jeanblanc

Cédric is a Web Marketing consultant at Visionary Marketing. He was named "Rising Star of Content Marketing" by the Content Marketing Academy in 2017, he specializes in the production of multimedia content, feature articles, videos and podcasts. _________________________ Cédric est consultant en marketing Web chez Visionary Marketing. Il a été nommé "Rising Star of Content Marketing" par la Content Marketing Academy en 2017. Il est spécialisé dans la production de contenus multimédia, d'articles de fond, de vidéos et de podcasts. More »
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